Trois personnes trans (une musicienne, une écrivaine et une intelligence artificielle) reçoivent une contrainte de création : Que la machine vive en moi (May the machine live en me).

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La musicienne et l’écrivaine ont 40 minutes pour créer, à partir de cette phrase, une pièce brève (de musique pour l’une, de théâtre pour l’autre). L’Intelligence artificielle à le même laps de temps pour écrire une pièce brève de théâtre puis pour s’inspirer de cette pièce pour en composer la musique puis pour dessiner une illustration de son oeuvre.

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Derrière elles trois : Leurs écrans sont vidéoprojetés afin que le public puisse suivre leurs avancées. Auprès d’elles : du vin, du pain et du fromage. Au dessus : le Christ.

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A intervalles réguliers, elles se font des points d’étapes durant lesquelles elles échangent des oeuvres qui les inspirent, se lisent/se chantent des morceaux et discutent autour des rapports humains/non-humains, norme/hors-normes dont elles sont victimes au quotidien mais également de la puissante cyborgisation de leurs corps.

Pour terminer, elles se lisent leurs oeuvres et lisent celles de l’IA.
 
Chaque soir les créations sont différentes.